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Nombreux sont les jardiniers qui attestent du bien-être qu’ils ressentent en plongeant leurs mains dans le sol, en harmonie avec la nature. Christopher Lowry, un chercheur britannique, a envisagé un phénomène scientifique fascinant pour expliquer cette euphorie que procure l’art du jardinage. Il a supposé que ce sentiment d’allégresse pourrait être associé à la présence de certaines bactéries bénéfiques dans le sol, plus spécifiquement les Mycobacterium vaccae.
Ces organismes microscopiques interagissent avec nous de plusieurs façons. Ils peuvent pénétrer notre organisme à travers la peau, être inhalés lors de notre respiration, et finalement s’incorporer dans notre microbiote, cet ensemble complexe de micro-organismes qui cohabitent dans notre corps. Ces interactions entraînent la production de sérotonine dans notre cerveau, un neurotransmetteur essentiel qui contribue à notre sentiment de bonheur et de bien-être.
La manipulation de ces bactéries bienfaisantes a des répercussions biologiques significatives, plus particulièrement sur notre cerveau. En effet, en se connectant avec ce microcosme, le jardinier bénéficie d’un environnement propice à la santé et au bien-être, s’intégrant dans un équilibre symbiotique avec la nature.
Ainsi, le jardinage devient bien plus qu’un simple métier ou passe-temps. C’est une interaction profonde et bénéfique avec le monde microbien, qui, au-delà de son impact esthétique et écologique, contribue à notre équilibre mental et physique.